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AFTER THE COLD RAIN

AFTER THE COLD RAIN
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14 juillet 2008

Tiens, elle s'ennuie ...

... diront les mauvaises langues. Un post par jour.
Mais vous avez raison.
Enfin, j'ai décidé de suivre sérieusement la prépa sciences po. Ce qui se traduit par 18 minutes de concentration, sur de l'anglais, bien sûr.  C'est la matiere la moins pénible à travailler. Et encore, je fais une pause parce qu'il faut aller chercher du bristol et se faire une fiche sur comment interpréter un graphique.
D'autre part, j'ai découvert les racines de quelques uns des troubles qui m'agitent :
- je grignote toute la journée, parce que ma maison est le palais d'Hansel et Gretel.  Toute fille normalement constituée aime le sucré. Malheureusement, contrairement à mon frère et ma soeur, je ne dispose pas d'un métabolisme qui transforme toutes ces calories en os.
- je pense peut-être plus aux sensations qui accompagnent la présence de P qu'à P lui-même. Toute fille normalement constituée aime sentir une main autour de son cou, non ?
Bon, j'arrête, on dirait une journaliste marie-claire. Je vais chercher des fiches bristol.

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13 juillet 2008

Un mythe s'effondre, je ne suis pas une rock star.

Je me trouve encore échouée sur internet, la radio allumée sur le Mouv. Pour donner de la contenance. Depuis cette année, grâce au programme d'histoire, je sais pourquoi ils diffusent du pop rock français pourris. Le Quota de je ne sais plus qui.Protectionnisme face à l'américanisation.
J'ai sommeil. Peut-être parce qu'hier je suis restée au téléphone honteusement longtemps. On a lâché tous les deux, l'air de rien, qu'on ne dormirait pas le jour où l'on se retrouverait.
Et j'essaie de me rappeler quand j'ai ressenti les premiers frissons au contact d'une peau étrangère. En cinquième, mi-juin, je m'amusais à m'asseoir un peu trop près d'un garçon, suffisamment pour que les poils de nos bras établissent une connexion et s'en retrouvent dressés. Suffisamment pour humer son parfum, qui devait relever du Tartine et Chocolat ou de ces immondes eaux de toilette du supermarché. Et puis à la  soirée piscine-pyjama de fin d'année, on découvrait les plaisirs enfantins mais je gardais ma bouche fermée. C'était dégoûtant de s'embrasser avec la langue ! L'histoire n'a pas duré, je n'étais ni amoureuse, ni garce.
Après, un vide émotionnel dû à une apparence vilain petit canard ?
Tiens, ça m'amuserait d'écrire une analyse de mon adolescence.

11 juillet 2008

Chez mes parents.

Je ne sais pas exactement ce que je fais. Je perds du temps.
Avachie sur le lit de la chambre, la fenêtre ouverte, le vent dans les feuilles.
Je découvre Let it Die de Feist, acheté £2.55 au HMV du flambant neuf terminal 5 de Londres Heathrow.
Ici, j'ai l'impression de laisser couler le temps. Les journées sont vides et sont rythmées par les heures de repas. Je m'engraisse, et ça m'énerve. J'ai passé un an à trouver un "équilibre" et redescendre à 45 kilos, et je gâche ces peines en quelques jours avec des bouchées de nougat et autres délices.
Je devrais être en train de travailler sur la formation en ligne pour le concours de sciences po à quelques centaines d'euros[!]. Sauf que je rêve de l'admission sur mention très bien pour ne pas avoir à ingurgiter toutes ces données, et surtout, perdre encore plus de temps impunément. Aller rejoindre des camarades à Barcelone par exemple. Boire du thé chez my beloved Fanny. Découvrir la saveur d'un baiser salé en Bretagne.
Pour citer ma mère, non "ce n'est pas fini". J'ai accroché la toile qu'il a peinte pour mon anniversaire, on s'appelle presque tous les jours. Il me donne la météo des plages et on se dit des choses niaises mais malheureusement sincères. On se leurre. On rêve de journées entières côtes à côtes, avec soit le sable collé à la peau, soit les herbes des champs nous chatouillant.
Je ne sais toujours pas à quoi ressemblera la rentrée 2008. Si je l'aimerai encore. Je me remémore sans cesse nos rendez-vous et mes nouveaux émois, et étonnement, je suis incapable de dresser quelque bilan de l'année écoulée.

28 mai 2008

nous rirons.

je sens soudain l'envie de laisser mes doigts pianoter sur le clavier. écriture automatique.
je m'étonne de la rapidité et de la simplicité requises pour atterrir là, sur cet espace blanc. Je connais encore mon identifiant et mon mot de passe.
je vais plus ou moins bien, si vous tenez à le savoir. Tout dépend de la pression atmosphérique. Plutôt bien. Trois "je" qui s'alignent en colonne, regarde. Ah. ça faisait longtemps que je n'avais pas joué à la narcissique dépressive. Je m'invente sarcastique. En fait, j'ai aujourd'hui un regard assez critique de cette période où je me laissais submerger par les émotions.
Entre temps, j'ai grandi ?
Wahrscheinlich. Non, j'ai juste reporté l'irrationnel sur un jeune homme. Ne t'inquiète pas, je suis parvenue à rester assez froide. détachée. Plus que lui cependant.
Je l'aimais, et peut-être encore aujourd'hui. On verra le 17 juin, lorsque j'aurais mis le point final à mes années lycées à travers un examen bien trop formaté.
Quoi qu'il en soit, il fut mon année, le futur diplômé de central saint martin's.  Mais je raconterai tout ça avec nostalgie l'année prochaine,de mon foyer d'étudiante ou de ma chambre de bonne, si j'intègre sciences po. Fingers crossed please.
C'est tout. 
Eric, si vous passez, veuillez m'excuser  de l'impolitesse récurrente dont j'ai fait preuve. Je pensais à votre mer. Assez souvent.

2 décembre 2007

Samedi. Il est important de noter Londres sous le

Samedi.

Il est important de noter Londres sous le soleil.
Je me suis levée à 7.30 pour aussitôt plonger dans des calculs de dérivées. Migraines. Tu m'attendais sur Piccadilly. Tu as acheté de la peinture, un pull gris. A 14.00 je remarquai à quel point j'aimais courir dans le métro et comme je détestais les touristes qui se développent horizontalement et m'empêchent de poursuivre ma course. J'étais en retard de plus ou moins une demi-heure.
Un magasin de Broadwick Market, Soho. Du tissus, une odeur de boutique second-hand, le repaire des étudiants en fashion design et des  costumiers du West-End. Tu désirais que je trouve ici l'inspiration.
Yauatcha. La vendeuse non asiatique rit intérieurement de nos visages perplexes. Blue tea Fig violet Coconut Rasberry lychee Pachan et Hibiscus. Notre luxe que nous nous empressons d'aller déguster à Saint James Park.
Je pense à Mrs Dalloway. Rezia qui entend Big Ben sonner alors qu'elle est avec Octopus dans le parc. J'embrasse ces saveurs exotiques. Les feuilles volent. Les passants traversent la pelouse. Vent. Pluie.
Pluie.
Nous courons, j'ai ton sweatshirt sur la tête. La pluie nous fouette. Mes lèvres gelées, des rires. Sur le pas de la porte, un au-revoir précipité, comme d'habitude je rentre plus tard que prévu.

Royal festival hall. G. m'a invitée à voir le London Philharmonic Orchestra jouer la neuvième de Beethoven. Assis à des places de premier choix, -un cadeau de ses parents- nous sourions excessivement à cette musique. G. se laisse emporter par la musique et s'improvise chef d'orchestre. Du haut de notre balcon, nous sommes des enfants gâtés.

Nous rejoignons une soirée d’anniversaire à Fulham. Ces soirées où les gens trop nombreux se reconnaissent à peine, boivent trop, fument à outrance. Ces soirées qui m’indisposent de plus en plus. Forcée de constater que P. m’a manqué et de repousser les personnes en manque d’amour.

Dimanche.

Heavy rain.

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1 novembre 2007

She's lost control.

Je suis en train de refaire mes valises. Il fera beau et chaud (17°C) à Londres. Il me tarde. Je vais laisser des larmes ici. Parce que mes dearest F. et C. n'ont pas le sourire que j'attendais tant de revoir. J'ai réalisé avec douleur à quel point mon éloignement déposait un voile sur elles. Je ne suis plus celle "de tous les jours".
Une de mes principales motivations à revenir fin octobre avait été de voir mes parents ensemble une dernière fois, et assister mon frère et ma soeur. Vaine peine. La colère et l'exaspération sont nés, ma présence ne sert définitivement à rien, et aussitôt l'envie de retourner à Londres, mon échapatoire miracle.
Et apparemment, il y aura quelqu'un à étouffer de mes bras une fois débarquée de l'avion. Et des projets de voyages à formuler sur le chemin entre l'aéroport et Central London.
Je m'attendris.

1 octobre 2007

she's full of cuteness but she's almost 18. damn her

Il est une heure trente neuf. Commencer un texte par une indication temporelle est une formidable justification. Et à cette heure ci, la banalité ne tue pas.
Le temps est revenu à la normale, la parenthèse estivale est terminée. Le gris londonien. Un cliché qui n'en est pas un. Il s'est remis à pleuvoir, je ne pourrais bientôt plus courir dans Saint James Park entre les touristes venus photographier la relève de la garde.
Je suis maintenant en plein centre de Londres, à Westminster. Un endroit étonnant et caractéristique de Londres. Ma mère avait pourtant détesté ce mélange de buildings en acier et de bâtisses victoriennes. J'aime descendre de cet appartement cossu situé dans une rue parallèle à Victoria Station, où commutent les hommes et femmes de la City, et me retrouver parmi ce bouillonnement, la vie citadine, les journaux gratuits, les magasins high street. Et surtout, comme il me le fait souvent remarquer, je suis à moins d'une demi-heure du tout londres. Nous marchons par conséquent beaucoup. Je connaitrais bientôt Southbank, Trafalgar Square, Warterloo, par coeur. La Tamise est magnifique la nuit. Derrière le très moderne Millenium Bridge se dressent Big Ben, Westminster Abbey, et des banques de verre. Des éclats de lumières sur l'eau que je regarde avec un immense sentiment de satisfaction, et de reconnaissance. Ces instants où le monde paraît un peu trop beau et vaste pour soi. Et je me sens petite dans ses bras. Nous marchons à travers tout Londres, des heures, nous arrêtant pour contempler quelque installation d'artiste contemporain, c'était la semaine du design. Il me parle de l'histoire de ces quartiers, reconvertis, aujourd'hui devenu le rayonnement  artistique d'une ville, bien qu'on puisse faire sonner cela avec touristique.
Ainsi, les changements de cette rentrée sont cette nouvelle chambre, et cette personne qui vous prend la main par convention. Je ne peux m'empêcher d'avoir un regard acéré sur notre relation. Je ne suis pas "a girlfriend material", comme le disais si justement Y. Je crains qu'on ne m'étouffe, et qu'on me prenne quelques mois de l'adolescence qui prend bientôt fin. Ainsi, je me suis donné l'interdiction de tomber amoureuse, et la liberté de briser les coeurs si nécessaires. Et je m'attache à lui, ses messages me font sourire, i feel like home when i'm with him, j'y pense trop souvent, meme si c'est pour lui trouver des défauts. Mon égoisme devrait bientot s'effacer.
Mon insomnie est exceptionnelle.
Mon acidité usuelle manque, je tacherai de la faire revenir au plus tôt, le ton cheesy me convient mal, je trouve. Une note qui se finit en queue de poisson..Je n'écris plus.

19 juin 2007

Une porte s'ouvre.

legs

Une porte s'ouvre.

3 mai 2007

THE LAST DAYS.

NIGHT



THE LAST DAYS.


28 mars 2007

no matter where you are

J'ai vu Factory Girl avec L, M et mon autrichienne. Lorsque le film s'est terminé, on est bien resté 5 minutes silencieux parce qu'il n'y avait rien à dire, il fallait juste essayer de reprendre un peu de vie. Je crois que je n'ai pas vraiment aimé. Beau, mais. On a pris un 74 et filé vers la Tamise. Ca sentait la vase, je pensais que c'était la mer. L. déambulait avec l'appareil photo de mon père à son cou. Se rapprochant un peu plus du bord pour capter la lumière. On lui a découvert un coté efféminé.

Puis il a fallu courir pour attraper le dernier train. Remonter Putney High Street parmi les personnes saoûles, nous n'en faisions pas partie. Right now, i'm a bitch. The one who gets drunk too quickly. The one almost naked in the parent's office. Two weeks ago but they still think you're a whore. Try to escape.
A. est déjà une anecdote. Mon pessimisme était précusseur cette fois. Rien à faire, vous n'étiez pas amoureux, et vous n'arriviez même pas à faire semblant. It was the first time you allowed yourself to kiss someone you didn't like, you just had a crush on him, and as a result, you were wrong. Don't be afraid to be hurt, fall in love.
Il a gardé mon bracelet. Bastard.
Sinon je n'ai plus de musique. L'intégralité de mon baladeur mp3 s'est effacé. Et je chante "that time" pendant mes exams.
I'm so vain. And I want a bonsaï for my birthday. To take care of something. Every day.

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