nous rirons.
je sens soudain l'envie de laisser mes doigts pianoter sur le clavier. écriture automatique.
je m'étonne de la rapidité et de la simplicité requises pour atterrir là, sur cet espace blanc. Je connais encore mon identifiant et mon mot de passe.
je vais plus ou moins bien, si vous tenez à le savoir. Tout dépend de la pression atmosphérique. Plutôt bien. Trois "je" qui s'alignent en colonne, regarde. Ah. ça faisait longtemps que je n'avais pas joué à la narcissique dépressive. Je m'invente sarcastique. En fait, j'ai aujourd'hui un regard assez critique de cette période où je me laissais submerger par les émotions.
Entre temps, j'ai grandi ?
Wahrscheinlich. Non, j'ai juste reporté l'irrationnel sur un jeune homme. Ne t'inquiète pas, je suis parvenue à rester assez froide. détachée. Plus que lui cependant.
Je l'aimais, et peut-être encore aujourd'hui. On verra le 17 juin, lorsque j'aurais mis le point final à mes années lycées à travers un examen bien trop formaté.
Quoi qu'il en soit, il fut mon année, le futur diplômé de central saint martin's. Mais je raconterai tout ça avec nostalgie l'année prochaine,de mon foyer d'étudiante ou de ma chambre de bonne, si j'intègre sciences po. Fingers crossed please.
C'est tout.
Eric, si vous passez, veuillez m'excuser de l'impolitesse récurrente dont j'ai fait preuve. Je pensais à votre mer. Assez souvent.