[un jour tu décrocheras le téléphone]
parfois les mots, on les trouve au bout des lèvres. certains savent
les saisir, du bout des doigts. à ce qu'il parait il y en a même qui
n'ont juste à poser leurs yeux. et voilà.
les maux je ne veux plus les murmurer à la courbe de vos cils qui
ne papillonent en réalité pas tant que ça. Après observations environ 1
fois toutes les 20 secondes.
les autres mots, ce ne sont que des
instants. libres d'être capturés. de toutes façons, si vous ne les
figez pas, quelqu'un d'autre le fera. on en perd des quantités, de
mots. dans les deux sens. parfois il faut mieux ne pas les laisser
s'exprimer. vraiment. et les autres fois, il vaut mieux ne pas le
regretter.
je ne fixe plus rien en ce moment. je veux plus de
mises en scène pseudo-artistiques. J'aimerais un instantané Holga.
sinon les petites histoires, elles prenaient leurs racines de
sensations instants. je ne prends plus le temps de m'y arreter.
j'aimerais savoir (re)jouer du piano. désir profond. désir immonde
aussi. ça ne se demande pas ce genre de choses. j'ai revu E.D, je l'ai
trouvé prétentieux, mais il m'a apporté certaines choses il y a un peu
plus de trois ans. cette chose que j'aimerais retrouver.
quelle saveur peut donner l'envie d'écrire ? macarons aux noix lenôtre.
mangez en. j'aime vous lire, j'aimerais relire mademoiselle h.rl.g., j'ai vu que monsieur H est ailleurs.. hum.
je me demande toujours si j'aimerais qu'on écrive deux copies doubles sur la page numero 52 du roman que je n'écrirais pas. oui à la compréhension globale.ps : un jour je serais là..
enfin..
p.ps: <*> à coté des liens, c'est le cambriolage de questions excistencielles du 2 janvier chez frog
p.p.ps : ceci n'est pas une note.