as heavy as your head

aujourd'hui j'avais deux heures pour déjeuner et aucune envie de rester au lycée avec des personnes avec qui je n'ai pas spécialement de conversation. et puis il faisait beau, alors j'ai pris la circle line et me suis retrouvée à high street kensingston. ça a l'air charmant. en fait j'aime beaucoup ces immeubles blancs, ça a beaucoup de classe, il faudrait que je sache à quelle fréquence ils les repeignent. instinctivement, je tourne à droite et bingo, je suis du coté gap, hm, topshop et compagnie. En pouffe accomplie, j'ai passé mes deux heures dans les magasins -o plaisir vides ou presque, ça change de oxford street un dimanche- et suis bien sure ressortie avec quelques achats que je justifierai par des promotions. ça me fait un peu peur, cette tentation ambiante. il y a tellement de choses à voir/goûter/écouter/acheter à londres. et cela sachant que je puise directement dans le fond de mes parents. conséquence : je vais rendre ce foutu jeans superskinny et attendre de perdre des cuisses, ou du moins jusqu'aux soldes. mouarf. et essayer de trouver un job pour la toussaint.
c'est affreusement superficiel tout ça, j'ai besoin d'écrire ça quelque part, ça fait déjà trois semaines qui s'accumulent dans ma tête, trois semaines de sensations diverses, il faudrait en garder une trace, non ?